Parmi les scientifiques des opinions sont divergentes sur pratiquement tous les détails présentés dans l’arbre de l’évolution humaine.
De sorte que tout ce que l’on décrit à destination du grand public comme étant l’Histoire de l’humanité, ne peut pas être considéré comme le résultat de travaux établis d’après les critères rigoureusement scientifiques, mais peut être considéré comme une croyance parmi d’autres croyances basées sur des découvertes fortuites.
Une chose semble certaine : lorsque les humains se sont séparés en deux races, qui par la suite de mutations successives allaient s’éloigner tellement que deux espèces distinctes cohabiteraient –
Homo Sapiens et
Homo Neanderthalensis – ces deux races étaient au départ au contact.
La carte ci-dessus représente la zone d’expansion de l’
Homo Neanderthalensis – le site du dernier habitat connu a été découvert au sud de la Péninsule ibérique
[6].
Pendant une certaine période, les deux groupes raciaux, qui ont cohabité au Proche-Orient et en Europe, pouvaient produire des individus mélangés. Par la suite, alors que les deux groupes ont déjà biologiquement évolué, au point de former depuis longtemps deux espèces distinctes, les mélanges féconds ne pouvaient plus avoir lieu.
Il se peut que des groupes métissés ont coexisté longtemps en parallèle avec les deux races les
Sapiens et les
Neanderthalensis. Ils étaient probablement peu nombreux et on n’a pas encore découvert des sites paléonthologiques qui pourraient confirmer cette hypothèse. C’est simplement plausible que des cas pouvaient exister. On peut également émettre l’hypothèse que les groupes de métis, génétiquement proches des deux races ou espèces, pouvaient être interféconds avec les
Sapiens et les
Neanderthalensis même dans la période finale où les
Sapiens et les
Neanderthalensis n’étaient plus interféconds. Les groupes métissés constituaient en quelque sorte le pont génétique de fécondation entre les
Sapiens et les
Neanderthalensis pendant que l’évolution génétique les éloignant de plus en plus. C’est une hypothèse qui expliquerait certaines découvertes de squelettes que la datation situe à la fin de la période des
Neanderthalensis et qui semblent avoir les caractéristiques du métissage entre les
Sapiens et les
Neanderthalensis [7]. Ces cas de métissage tardif ne peuvent qu’être des exceptions. C’est l’époque première du contact, lorsque le métissage direct entre les deux races – les
Sapiens et les
Neanderthalensis – était possible, qui explique que la structure génétique des
Sapiens modernes hors d’Afrique, dont les Blancs européens actuels, contient actuellement entre 1 % et 4 % de caractéristiques héritées du
Neanderthalensis [8] à l’époque où ce dernier n’était pas encore une espèce séparée.
Quoi qu’il en soit l’
Homo Sapiens est donc actuellement la seule espèce humaine. Cette espèce a plusieurs races, c’est à dire des groupes biologiquement différenciables mais interféconds. Le début de la différenciation des races actuelles de l’
Homo Sapiens a démarré il y a 60 000 ans lorsque les groupes de l’espèce humaine actuelle ont commencé à s’isoler dans les zones géographiques, à travers les continents, et lorsque les mutations génétiques différentes se sont propagées de façon séparée à l’intérieur de chaque groupe géographiquement isolé.
Les races de l’espèce Homo Sapiens finissent par occuper tous les continents
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Comment s’est propagée l’humanité sur la surface de la planète ? Les échantillons paléontologiques sont tellement rares que les scientifiques ne sont pas unanimes sur la réponse. La description des migrations et des évolutions entre les espèces humaines, avant que ne s’affirme l’espèce humaine actuelle, repose d’avantage sur des croyances que sur des probabilités scientifiquement quantifiables. Ensuite l’histoire des migrations des branches de l’espèce humaine actuelle, il y a des dizaines de milliers d’années, repose également sur le hasard de conservation des traces et le hasard de la découverte des ces traces : très peu de sites ont pu être étudiés, de sorte que les conclusions qui peuvent en être extraites s’apparentent moins à une certitude scientifique et plus à une croyance qui décrit un scénario plausible.
Quelle est donc la croyance actuellement la plus propagée ?
La description qui est actuellement présentée comme la plus plausible, même si elle repose sur peu d’indices, est la suivante : l’apparition des espèces humaines les plus anciennes aurait eu lieu en Afrique. Ensuite plusieurs vagues de migration auraient quitté l’Afrique mais s’étaient éteintes : nous avons déjà mentionné les
Homo Heidelbergensis qui ont laissé des traces de pas il y a 375 000 ans sur le sol de l’Italie actuelle, les traces les plus anciennes de l’
Homo Sapiens Sapiens en dehors d’Afrique datent d’environ 90 000 ans et l’
Homo Sapiens Neanderthalensis était présent en Europe déjà il y a 250 000 ans. La vague migratoire d’
Homo Sapiens Sapiens, dont la sortie d’Afrique date d’il y a 70 000 à 50 000 ans, aurait réussi à survivre dans une vaste région au centre de l’Asie, quelque part entre l’Iran et l’Inde actuels.
Ce groupe humain asiatique a poursuivi son évolution biologique au fil des mutations génétiques. C’est à partir de ce groupe humain qu’ont eu lieu les migrations sur tous les continents et qui ont abouti à l’humanité actuelle avec ses variantes raciales actuelles :
– L’Australie aurait été peuplée il y a 50 000 ans,
– Une migration aurait eu lieu vers le centre de l’Afrique il y a 50 000 à 40 000 ans où le métissage avec les populations anciennes aurait abouti aux Noirs actuels,
– L’Extrême-Orient asiatique aurait été peuplé il y a 40 000 ans,
– Vers l’ouest est parti il y a 40 000 à 30 000 ans un groupe qui s’est scindé en deux :
– L’Amérique aurait été rejointe par le détroit de Béring, qui à l’époque était émergé, il y a 20 000 à 15 000 ans.
Les dates doivent être considérées comme des suppositions généralement admises, mais pas comme des certitudes, car les opinions des scientifiques divergent parfois sur ces détails comme sur d’autres détails.
Cette description des migrations préhistoriques donne les éléments de base de la classification des groupes raciaux humains. Les principaux flux de migration d’il y a 40 000 à 30 000 ans, qui ont déposé des groupes humains entre la péninsule indienne, l’Iran actuel, l’Europe et le bord méditerranéen de l’Afrique, expliqueraient la parenté de filiation raciale proche entre les trois groupes raciaux qui sont formés d’une part par les peuples du centre de l’Asie, d’une autre part par les Sémites et encore d’une autre part par les Blancs européens. C’est pourquoi certains auteurs utilisent le nom de « Caucasoïdes » ou « Caucasiens » pour désigner globalement comme un grand groupe l’ensemble de ces trois groupes raciaux (Moyen/Proche Orientaux, Nord Africains, Blancs européens) et pas uniquement la branche des Blancs européens. Les deux autres grands groupes raciaux ont été désignés par les termes de « Noirs » (Africains) et d’« Asiatiques » (Extrême-orientaux). Notons que le terme « Jaunes », pour désigner les Asiatiques d’Extrême-Orient, est devenu peu utilisé. Selon cette terminologie, et dans une vision macroscopique des races humaines, les trois grandes familles de races sont donc les Caucasoïdes, les Noirs et les Jaunes.
Par ailleurs les anthropologues ont constaté des différences biologiques (morphologiques) entre les divers sous-groupes raciaux.
L’histoire des migrations préhistoriques, les lieux d’apparition des variétés raciales et les aspects anthropologiques ont été les éléments aidant à établir les premières classifications des races humaines.
Après les anthropologues c’est à présent la science génétique qui est en train d’établir une cartographie précise des groupes raciaux humains grâce à des technique de détermination de la proximité génétique entre les groupes raciaux (la méthode de Nei etc.) ce qui permet d’obtenir une classification précise des groupes raciaux en allant aussi loin que l’on veut dans la classification détaillée, des grands groupes vers les sous-groupes.
Nous verrons plus loin quels sont les apports de la génétique dans l’étude des races humaines.
Mais d’abord, pour comprendre quelle est la dynamique des races humaines, revenons dans notre histoire lointaine.
Le peuplement de l’Europe par les
Homo Sapiens remonte à il y a 40 000 à 30 000 ans et la géographie – l’isolement sur le continent – explique que cet ensemble européen a suivi sa propre évolution génétique car les mélanges avec les populations au sud de la Méditerranée étaient moins fréquents que les mélanges entre les groupes situés sur le sol européen.
La dernière grande glaciation, qui a culminé il y a 18 000 ans, est un facteur important qui est intervenu dans l’évolution des Blancs européens : les populations européennes, poussées par l’avancée des glaciers, ont migré vers le sud et ont été séparées en deux groupes au sud-est et au sud-ouest, où ces groupes ont au fil des mutations génétiques évolué de façon séparée pendant la longue période pendant laquelle toute la partie centrale de l’Europe était couverte de glaciers difficilement franchissables.
Il faut par ailleurs modérer cette description des premières migrations en ayant à l’esprit que cela est la description des flux majoritaires et que des sous-groupes raciaux minoritaires ont pu suivre les mêmes trajets ou d’autres trajets, et ont pu soit se fondre dans les groupes majoritaires soit garder leurs spécificités en s’aménageant une place à part au sein des territoires occupés par les groupes majoritaires.
Les races humaines dans le contexte européen
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Il faut garder à l’esprit que les groupes raciaux ont eu tendance à se mélanger dans les zones de contact.
À partir du moment où
Homo Sapiens a occupé l’Europe, produisant au fil des mutations des sous-groupes raciaux que l’on rassemble sous la dénomination de Blanc européens, les Blancs européens étaient la race majoritaire sur ce continent. Mais, à certaines époques, le mélange avec les groupes de Sémites a eu lieu autour de la Méditerranée. Sur les rives nord de la Méditerranée les recherches génétiques on trouvé des filiations anciennes avec les groupes sémites provenant de l’Afrique du Nord. La péninsule ibérique a été identifiée comme un des foyers de ces migrations préhistoriques des Sémites vers les rives nord de la Méditerranée. Cependant les Sémites ont semble-t-il été la part minoritaire de la population préhistorique de la péninsule ibérique.
À l’opposé des groupes de Blancs européens ont migré dans les temps préhistoriques de l’Europe vers la partie nord de l’Afrique
[9]. Il semble qu’à certaines époques préhistoriques les Blancs européens étaient présents parmi les populations de certaines régions de ce qui est aujourd’hui appelé le Maghreb. Cette présence subsiste pendant longtemps jusqu’aux temps historiques, elle est attestée bien plus tard, des millénaires après la sédentarisation de ces populations en Afrique du Nord, dans une époque plus proche de la notre, par les écrits égyptiens d’il y a 3 000 ans.
Cette fresque de la tombe de Sethi 1er – de 1294 à 1279 av. J.C. – représente les quatre races connues par les Égyptiens antiques : de gauche à droite, un Libyen, un Nubien, un Syrien et un Égyptien. On constate que le Libyen représenté sur cette fresque antique a les caractéristiques physiques d’un Blanc européen. La Libye antique ne correspondait pas à la Libye d’aujourd’hui. Chez les historiens grecs anciens le nom de Libya (Libye) servait à désigner tout le nord du continent africain, sauf l’Égypte. Avant cela, le pays des Libyens antiques s’appelait chez les Égyptiens d’antiquité par un mot dont la prononciation était proche de Thnou. Les Égyptiens antiques désignaient par ce terme l’ensemble des peuples occupant les territoires bordant la Méditerranée sur la côte nord-ouest de l’Afrique. Ces peuples appartenaient en partie à la branche des Blancs européens.
Aux temps préhistoriques la Méditerranée n’était pas la seule zone où coexistaient des groupes de Blancs européens avec d’autres groupes raciaux.
À partir de la grande période d’essaimage des races, qui s’est achevée il y a 15 000 ans, la répartition géographique des races a varié au fil des migrations secondaires. Nous venons de voir que les groupes de Blancs européens occupaient à l’époque des premiers pharaons des territoires hors du continent européen, sur une partie du pourtour du bassin méditerranéen. Ils occupaient aussi des régions d’Asie, y compris en Extrême-Orient, par exemple dans le Xinjiang.
Le peuplement du Xinjiang par les Blancs dans l’époque préhistorique, et jusqu’au début de l’époque historique, est attesté par des écrits anciens et par des sites archéologiques, mais ces peuples de Blancs européens ont finalement disparu, probablement suite aux invasions et dans le métissage.
Les Blancs européens actuels sont issus de plusieurs rameaux « frères » qui se sont depuis des millénaires mélangés entre-eux sur une zone qui est centrée sur le sol du continent européen. Par l’étude des marqueurs génétiques, transmis de fille à fille et de fils à fils, la science a déterminé comment – au fil des migrations et au fil des millénaires – s’est déroulé cette évolution en sous-groupes raciaux appartenant globalement à la race blanche. Nous y reviendrons plus en détail dans la suite de cet article.
Les Blancs européens préhistoriques ont été évincés des régions extra-européennes, qu’ils peuplaient il y a des millénaires, par la pression des autres groupes humains et seuls certains peuples qui descendent de ces Blancs européens antiques subsistent, identifiables selon des critères anthropologiques (forme du crane, yeux bleus, cheveux clairs etc.) et génétiques, malgré les métissages. Ainsi les traces d’une parenté plus éloignée avec divers groupes extra-européens subsistent jusqu’en Inde et ont été récemment confirmées par des analyses sur le génome.
À présent, le territoire qui peut être défini comme l’aire naturelle des Européens d’origine, le territoire où ils sont encore majoritaires, est uniquement représenté par la bande de territoire qui va de Lisbonne à Vladivostok, en passant au nord de la Mer Méditerranée, de la Mer Noire et de la Mer Caspienne.
Dans
la partie 3
nous examinerons les principaux arguments que mettent en avant ceux qui nient l’existence des races humaines.
Mis à jour en juillet 2012.
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Tous les citoyens peuvent lutter contre cet endoctrinement officiel en utilisant les circuits qui sont à leur disposition pour propager à leur tour la vérité sur certains faits que le pouvoir en place cherche à masquer.
Renvois :
[4] Les principaux sites de découvertes de restes
Homo Neanderthalensis sont positionnés sur la carte suivante :
[5] Adcock, Gregory J., Elizabeth S. Dennis, Simon Easteal, Gavin A. Huttley, Lars S. Jermiin, W. James Peacock, and Alan Thorne (2001a) « Mitochondrial DNA sequences in ancient Australians : Implications for modern human origins. » Proceedings of the National Academy of Sciences 98 : 537-542.
Hawks, John and Milford H. Wolpoff (2001) « Paleoanthropology and the population genetics of ancient genes. » American Journal of Physical Anthropology 114 : 269-272.
[6] Le lecteur qui veut en savoir plus pourra consulter
cette synthèse sur l’
Homo Neanderthalensis.
[7] « L’enfant de Lagar Velho » – enterré il y a environ 26 000 ans et découvert à la fin du XXème siècle – serait le témoignage d’un cas de métissage entre les dernières populations
Neanderthalensis de la Péninsule Ibérique et les représentants des populations
Sapiens.
[8] L’article
« Quelque chose de Neandertal en nous » rapporte les résultats d’une étude sur le génome humain qui permet aux scientifiques d’affirmer qu’entre 1 % et 4 % de l’ADN des
Sapiens modernes est hérité de l’ADN des
Neanderthalensis. « Les néandertaliens se sont probablement métissés avec des ancêtres de l’homme moderne juste avant que ceux-ci ne se scindent en différents groupes pour essaimer en Europe et Asie. Un épisode qui pourrait avoir eu lieu au Moyen-Orient, il y a 80 000 à 60 000 ans. »
[9] Rando JC, Pinto F, Gonzalez AM, Hernandez M, Larruga JM, Cabrera VM, Bandelt HJ (1998) Mitochondrial DNA analysis of northwest African populations reveals genetic exchanges with European, near-eastern, and sub-Saharan populations.
Comas D, Calafell F, Benchemsi N, Helal A, Lefranc G, Stoneking M, Batzer MA, Bertranpetit J, Sajantila A (2000) Alu insertion polymorphisms in NW Africa and the Iberian Peninsula : evidence for a strong genetic boundary through the Gibraltar Straits.
Plaza S, Calafell F, Helal A, Bouzerna N, Lefranc G, Bertranpetit J, Comas D (2003) Joining the pillars of Hercules : mtDNA sequences show multidirectional gene flow in the western Mediterranean.
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